Avoir de la chance : le phénomène se provoque-t-il ?


La superstition a toujours été un sujet débattu de manière vivace, poussant les individus à faire des choix selon des signes, des croyances, souvent dénués d’explications et de fondements rationnels.

Avoir de la chance était autrefois une vérité décidée par les augures, les sages, les mages et autres chamans, qui pouvaient à l’aide de « pouvoirs », prédire l’avenir et l’issue heureuse ou non, d’évènements auxquels l’Homme pouvait faire face.

La question qui se pose aujourd’hui est celle de la portée de ce que signifie vraiment « avoir de la chance ».

Gagner au loto ? Échapper systématiquement au mauvais sort ? Être apte à concevoir et à saisir les opportunités qui s’offrent à nous ?

D’un point de vue psychologique, il est évident que notre positionnement sera orienté, influencé par les constructions idéologiques de notre environnement.

Selon ces critères, avoir de la chance n’aura pas la même signification selon le contexte dans lequel l’individu évolue.

Malgré cela, je pencherais pour une réflexion basée sur la volonté personnelle d’améliorer ses conditions de vie et de profiter des occasions qui se présentent à nous.

Après tout, où qu’on vive, l’objectif primordial de tout un chacun reste le même : traverser notre existence en cherchant à mettre à jour les phénomènes et mécanismes pouvant nous permettre de tendre vers le bonheur et l’apaisement psychologique.

Nous voilà donc face à la problématique du jour : existe-t-il des moyens de favoriser l’apparition de nouvelles opportunités ? Peut-on provoquer la chance ?

1. Avoir de la chance, ou l’art de s’ouvrir au monde

Pour beaucoup, la chance se provoque de par un véritable désir de faire des expériences, d’assouvir une soif de connaissance et de s’intégrer à un environnement, sans en refuser les richesses et les différences proposées.

Il apparaît alors que les personnes qui se disent malchanceuses sont en réalité focalisées sur les obstacles rencontrés, les problèmes qui peuvent apparaître au cours de leur vie.

La position de victime est alors mise en avant, empêchant la psychologie individuelle de prendre en considération l’entièreté du champ des possibles.

Dans les faits, on s’aperçoit qu’avoir de la chance découle le plus souvent d’une mise en mouvement, d’une volonté matérielle d’enrichir sa personnalité.

À titre d’exemple, c’est en envoyant un jour un article à un webmaster que j’ai commencé à écrire. Sans cette impulsion, Réussite Personnelle n’aurais jamais vu le jour.

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Est-ce là avoir de la chance ? Sans doute, car la personne en question est devenue un ami et qu’il m’a depuis beaucoup aidé.

Il en va souvent de même dans tous les domaines de notre vie : un élément qui peut paraître insignifiant peut prendre des proportions inattendues, et finir par affecter positivement l’ensemble de notre psychologie.

N’est-ce pas par « chance » que vous avez pu obtenir un travail, après une journée placée sous les meilleurs auspices ?

N’est-ce pas par chance que vous avez rencontré l’homme ou la femme de votre vie, dans des conditions inattendues ?

N’avez-vous jamais connu le succès alors que vous vous attendiez à un échec ?

Dans bien des cas, ce que nous assimilons au fait d’avoir de la chance n’est autre qu’une capacité à s’ouvrir sur l’extérieur, à tirer profit des interactions que nous entretenons et à oser sortir de notre zone de confort.

2. Avoir de la chance : la recherche d’excuses à la procrastination

Là où le débat sur la réalité matérielle de l’existence de la chance comme nous la concevons devient dangereux, c’est au moment où sa non-apparition est alors mise en exergue pour justifier un état végétatif et une perte de motivation.

De manière fréquente, on se compare aux autres en se disant que pour ces derniers, la voie est toute tracée, que leurs difficultés sont largement relativisées parce que justement, avoir de la chance est quasiment une habitude pour eux.

« Ca n’arrive qu’aux autres », « de toute façon, moi, dans ce domaine, je n’ai jamais eu de chance », « encore un qui a la chance de connaître les bonnes personnes pour évoluer »… Ces phrases vous les avez certainement déjà entendues, voire prononcées.

L’absence d’opportunités, de résultats présentés sur un plateau d’argent est alors comparée à une injustice, poussant l’individu à s’isoler, à se recroqueviller sur lui-même.

Objectivité et désir de réalisation s’effritent, au profit d’une certaine négativité et d’une tendance à la critique perpétuelle.

Et c’est sans compter les croyances erronées basées sur la superstition, qui elles aussi peuvent nous influencer dans nos choix, d’une manière négative.

Si la chance existe, elle ne doit pas servir de justification au fait de s’embourber dans la procrastination et de s’ériger contre toute personne semblant plus apte à faire de son quotidien, un domaine parsemé de nouvelles expériences et de réussites.

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Penser ne pas avoir de chance, c’est aussi s’empêcher d’évoluer et d’apprendre de ses échecs, tant la fatalité est liée à l’idée de l’existence d’un mécanisme partial et incontrôlable.

Plus qu’un simple événement sans incidence, la chance est alors considérée comme un moyen de réussir dans nos entreprises, obscurcissant ainsi d’autres valeurs plus concrètes comme le travail, l’effort, la réalisation ou la gratification.

À mon sens, la trop grande importance accordée à ce que nous ne pouvons contrôler nous rend faibles, diminue notre tendance à apprécier notre potentiel et agit comme un obstacle vis-à-vis de notre désir d’extériorisation.

Bien évidemment, le débat va plus loin que la simple croyance développée lors d’apparition de signes (miroir cassé, chat noir, trèfle à quatre feuilles…) pouvant être considérés comme de mauvais présages.

Ce dont nous parlons ici, c’est de laisser une place dans notre quotidien à des éléments extérieurs, qui influencent notre comportement, sans trouver de justifications plausibles.

Et c’est sans doute en cela qu’évaluer notre tendance à avoir de la chance peut s’avérer risqué.

Qu’en est-il pour vous ? Gardez-vous une patte de lapin dans un tiroir ? Êtes-vous du genre à faire du fatalisme une réalité ? N’hésitez pas à nous faire part de vos retours !

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