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D’où vient cette idée ou cette expression nommée essentialisme ? Comment se distingue-t-elle ou entre-t-elle en conflit avec d’autres notions moins conceptuelles le nominalisme ou le ségrégationnisme d’une part, le constructionnisme ou l’universalisme d’autre part, et le déterminisme ? Un nombre incalculable de mots barbares dont la signification ne dit rien à personne.
Nous allons tenter de vous expliquer l’essentialisme d’une façon simple.
Définition de l’essentialisme
L’essentialisme soutient que chaque entité, être ou chose possède sa propre essence, qui est distincte des essences des autres. Par conséquent, toute entité peut être distinguée par un ensemble de caractéristiques essentielles, qui sont indispensables à la fois à son identité et à sa fonction.
Selon la philosophie de l’essentialisme, l’existence d’une entité précède l’existence de son essence. Il en résulte que le libre arbitre des êtres est soumis aux dictats de déterminismes qui ne le définissent qu’en partie et dont il ne peut s’extraire facilement.
On peut citer l’essentialisme platonicien et l’essentialisme augustinien.
Les synonymes sont l’innéisme, le substantialisme, le platonisme, l’idéalisme, pour n’en citer que quelques-uns. Selon la situation, il existe trois types d’antonymes : l’existentialisme, le nominalisme et le constructionnisme.
En médecine, l’essentialisme est une théorie selon laquelle les maladies sont constituées d’essences qui existent en elles-mêmes. Indépendamment du fait que le corps soit affecté ou non par la maladie en question.
L’adjectif essentialiste est utilisé pour décrire quelque chose qui est lié à la philosophie essentialiste ou qui la soutient. Par exemple, la philosophie existentialiste et une thèse essentialiste, pour n’en citer que quelques-unes.
Un essentialiste est un partisan de la philosophie essentialiste.
L’essentialisme et l’intersectionnalisme
L’essentialisme et l’intersectionnalisme sont deux termes qui font référence à plusieurs affiliations.
Au début des années 1990, le concept d’intersectionnalité, va donner un nouveau souffle à la critique de l’essentialisme et gagner encore en complexité au passage.
Kimberlé Crenshaw étudie alors l’intersection de plusieurs formes de discrimination. Par exemple lorsque être une femme noire homosexuelle expose au sexisme, au racisme et à l’homophobie en même temps. S’il y avait une forme essentielle à cette personne, quelle serait-elle ? Serait-ce quelque chose comme son sexe, sa couleur de peau, son orientation sexuelle, ou quelque chose d’autre qui la définit dans son propre esprit ?
Cette idéologie invite les personnes à considérer la diversité des êtres à l’intérieur d’elles-mêmes. Et ce, en même temps qu’elles considèrent les différences de traitement entre individus ou groupes d’individus.
La prise en compte de ses différences et de l’essentialisme
L’humanité est vue comme une succession d’individus parfaitement distincts, ce qui aurait pour conséquence que chaque individu devienne membre d’une communauté distincte avec une perception des groupes discriminés dénuée de préjugés relative au bonheur. Selon l’école de pensée de l’intersectionnalité, les différences ne doivent pas être considérées en termes d’essence, mais plutôt en termes d’appartenance choisie ou bien définie.
En conséquence, ce qui est en jeu, c’est la possibilité pour chaque individu de revendiquer ou de rejeter des éléments de sa propre identité, ainsi que l’inclusion des multi-appartenances. Nous avons tous de multiples identités et allégeances, dont certaines sont héritées, d’autres transmises comme un milieu social ou une origine géographique particulière. Par ailleurs, sont transmises comme une langue ou une culture particulière.
Plutôt que d’être considérés comme des marges défiant la règle, tous ces éléments devraient être considérés comme des composantes intégrales. On pourrait dire que l’on ne définit plus la différence en fonction de ce qui est pareil, mais que l’on déconstruit les règles, qui est en fait la norme de la majorité.
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L’essentialisme fort est-il problématique ?
En termes de liberté et de responsabilité humaines, l’essentialisme fort pose des difficultés importantes. Que devons-nous faire si nous sommes tous et chacun d’entre nous soit bons, soit mauvais par notre propre nature ? Est-il possible pour nous d’agir dans cette situation ? Cela dit, avons-nous la possibilité de refuser d’accepter ces décisions ou de les subir ?
Nous n’avons aucun moyen de changer le cours des événements une fois qu’ils ont commencé si un gentil reste un gentil et un méchant ne change pas. Cela pose la question de la responsabilité d’autrui lorsque notre inconscient et notre bien-être n’est pas déterminée par nos actions ou nos choix. Mais est prédéterminée dès notre naissance, sans tenir compte du fait que notre nature profonde est en réalité très souple et, par conséquent, pas aussi déterminante que nous le croyons.
Une approche essentialiste
Ces approches dont l’approche essentialiste sont plutôt pessimistes et fatalistes, à moins de croire qu’il n’existe pas d’essentialisme absolu et que l’être humain est capable de changer au fil du temps. Et ce, y compris par-delà les civilisations, les cultures et autres frontières. En fait, si l’être humain est très vulnérable au changement, sa volonté est-elle vraiment déterminante dans son existence ?
Toutefois, un essentialisme extrême considère que nous sommes déterminés une fois pour toutes.Ou, à l’inverse, que nous ne sommes pas aussi déterminés que nous le pensons, et rejoint alors une école de pensée existentialiste et que nous ne pouvons pas changer d’avis. Par conséquent, nous sommes incapables de faire quoi que ce soit, qui ne soit pas déjà préprogrammé dans notre esprit pour agir mieux.
Pour cette raison, l’activité humaine, l’action politique, les efforts éducatifs, ainsi que l’action sociale, se voient accorder très peu de poids. Un essentialisme fort est un essentialisme qui nous permet de tirer le meilleur parti de notre potentiel humain. Puisque tout est déjà écrit, nous sommes impuissants à faire autrement.
Vaut-il mieux être ou ne pas être un essentialiste ?
Avec les mêmes nobles objectifs en tête, comme la promotion de l’égalité et la reconnaissance de la diversité. De plus, il existe des visions concurrentes de l’essentialisme qui sont diamétralement opposées. Toutefois, appeler quelque chose d’essentialisme est pour certains une arnaque pour les femmes parce que cela les confine à des conceptions étroites de ce que signifie être une femme. Et appeler quelque chose d’essentiel est pour d’autres un piège pour les hommes parce que cela les confine à des conceptions étroites en tant que telle.
Ceci est nécessaire afin de restaurer la position critique du doute.
Par ailleurs, avoir foi en la nature et en rien d’autre que la nature et cultiver la croyance que tout est culture et rien d’autre que la culture sont tous deux équivalents à être dans un état de crainte symétrique et amener à une certaine forme de minimalisme. Dans les deux cas, on rejette le doute critique qui oblige à accepter ce que l’on croit juste et vrai. Tout en exerçant la prudence inévitable de prendre en considération un point de vue différent ou opposé au sien.
L’essentialisme minimalistes
Les essentialistes minimalistes croient que l’être humain a la capacité d’acquérir des caractéristiques profondes, qui lui permettent de se définir une fois pour toutes. Au contraire d’une approche essentialiste faible, il n’est pas toujours nécessaire d’avoir des caractéristiques innées, de naissances, pour être considéré comme naturel.
Dans la lignée des critiques formulées à l’encontre des formes les plus extrêmes de l’essentialisme, il reconnaît que l’environnement peut contribuer à sculpter les individus. Toutefois, il semblerait que ces derniers finissent par acquérir un certain essentialisme. De la même manière qu’on pourrait arriver à un point de non-retour, on est souvent amené à croire qu’il existe des prédispositions inhérentes à un certain développement identitaire ou à un développement particulier.
On peut aussi dire que l’identité d’une personne reste quelque chose d’assez fixe et de difficilement modifiable après avoir atteint un certain point. Tout ceci serait tout de même prévisible.
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Le phénomène de rejet
Selon une approche essentialiste et minimaliste, le criminel n’existe pas. Mais cela n’exclut pas de considérer qu’une fois qu’une personne a commis un crime, elle est désormais considérée comme une mauvaise personne, et continuera à être le cas. Il en va de même pour ceux qui ont été étiquetés comme extremistes. Il est à nouveau nécessaire de les éliminer de la société, ou tout au moins de les isoler du reste de la société. Ils sont devenus des parias de la société.
Il faut noter que cette façon de voir les choses est plus perméable à la subtilité qu’une approche essentialiste, plus durable. En d’autres termes, si certains individus lambda ont pu se radicaliser, pourquoi certains monstres ne pourraient-ils pas se retransformer en une bonne personne ?
Est-il impossible d’imaginer qu’il existe des processus qui tentent de changer les gens ? Une réponse fondamentaliste consisterait à considérer que certains individus sont plus enclins à devenir des mauvaises personnes que d’autres.
Faut-il choisir un camp pour l’essentialisme ?
Un regard sur nos interactions avec la nature, la biologie et la science semble indiquer que la réponse se trouve dans nos interactions avec ces éléments et n’est pas si facile à définir.
L’essentialisme peut-il avoir un rapport avec la féminité ?
Oui, le terme féminité revient très souvent quand on parle d’essentialisme.
L’essentialisme provoque-t-il une forme d’inégalité ?
Oui, il est certain que certaines formes d’essentialisme provoque de l’inégalité.
Le sexisme peut-il être provoqué par une sorte d’essentialisme ?
Un grand nombre de partisans de l’égalité des sexes estiment que l’essentialisme est la cause première du sexisme dans la société.
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