Procrastination : comment lutter contre pour être en meilleure santé ?


3 conseils pour arrêter de procrastiner

Avez-vous déjà échoué à modifier une habitude ou mettre en place un changement dans votre vie ? Si oui, pas d’inquiétudes, cet article devrait pouvoir vous aider à lutter contre la procrastination !

Cette situation peut paraître paradoxale au vu de la démocratisation de l’information à notre époque. Il est en effet de plus en plus facile de se former sur un sujet qui nous intéresse ou de trouver réponse à nos questions. Il suffit de voir le nombre de blogs spécialisés, formations en ligne ou d’e-books ayant émergés ces dernières années.

Pourtant, bien que l’accès au savoir soit rendu plus accessible, cela ne rend pas les solutions à ses problèmes plus faciles à appliquer. On constate donc que la plupart des gens savent ce qu’ils doivent accomplir, mais n’agissent pas. C’est ce que l’on appelle la procrastination, c’est-à-dire la tendance à remettre à plus tard ce qui devrait être réalisé maintenant.

Or nous avons pu remarquer que ce phénomène s’appliquait particulièrement à la santé. Tout le monde sait qu’il faut pratiquer une activité physique régulière, manger sainement, réaliser des exercices de respiration, … Mais combien de personnes y parviennent ?

C’est pourquoi nous vous proposons de découvrir dans cet article 3 outils qui vous permettront de lutter contre la procrastination et améliorer votre bien être. Il s’agit de :

  • La planification d’actions
  • La fixation d’objectifs
  • La création d’une habitude

1. La planification d’actions à mettre en place pour ne plus procrastiner

Il est sûr et certain que si vous ne définissez pas un moment dans votre journée pour mettre en place une action que vous ne réalisiez pas auparavant, il y a très peu de chance pour que vous l’effectuiez réellement.

Car dans le domaine de la santé, il s’agira généralement de chose que vous n’avez pas particulièrement envie de réaliser. Donc si vous ne réservez pas un moment pour faire cette tâche dans votre planning, la possibilité de pouvoir la réaliser ou non dépendra du temps disponible qu’il vous restera.

Or il est dans la nature humaine de privilégier la récompense à court terme, de préférer des activités que l’on aime faire ou qui ne nécessitent pas d’effort, plutôt que de se projeter sur le long terme.

C’est pourquoi il est primordial de définir un moment précis dans votre journée que vous dédierez à la tâche que vous vous êtes fixé. S’il s’agit de faire de l’activité physique, vous pourrez par exemple décider que vous irez marcher tous les lundi, mercredi et vendredi entre 07h et 07h30.

Certains nous opposeront certainement le fait qu’ils n’ont pas de temps à consacrer à de nouvelles activités. Pourtant, nous disposons tous de 24h dans une journée. Il suffit de s’inspirer de la réussite des plus grands hommes et femmes de notre histoire pour comprendre qu’il ne s’agit pas d’une histoire de temps.

Par exemple, ne vous arrive-t-il jamais de passer du temps sur vos réseaux sociaux, à regarder la télévision ou à lire des mails humoristiques ? Pourtant, toutes ces activités ne vous apportent rien au final, sinon une distraction.  Précisons que nous ne vous jetons pas la pierre, il s’agit simplement d’un constat.

Mais si l’on y réfléchit, on se rend bien souvent compte que l’on dispose de beaucoup plus de temps qu’on ne le pense. Au final, ce que vous en ferez dépendra de vos priorités. Si prendre soin de sa santé ou se débarrasser de votre mal de dos est une priorité pour vous, alors il vous suffira de planifier un moment dans votre journée pour réaliser une action allant en ce sens.

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2. La fixation d’objectifs contre la procrastination

Se fixer des objectifs, c’est augmenter sa motivation et donc ses chances de réussite. N’avez-vous jamais été enthousiaste à l’idée de prendre de nouvelles bonnes résolutions ? Nous imaginons que si, et cela est tout simplement dû au fait que vous vous êtes fixé un objectif.

Si vous n’avez pas de but précis à atteindre ou que vous ne comprenez pas pourquoi vous devez réaliser quelque chose, vous aurez forcément beaucoup moins envie de la faire. Le meilleur exemple est dans le sport et la perte de poids : le premier vecteur de motivation est de se fixer un objectif clair en terme de changements physiques, comme l’explique le coach Sébastien Leroux sur son blog.

Imaginons quelqu’un qui serait en surpoids et dont l’entourage lui conseillerait sans cesse de maigrir pour sa santé. Il s’agirait d’un conseil censé, que la personne concernée comprendrait très bien mais pas ne pas forcément incline à suivre pour autant. Car dans l’hypothèse où elle commencerait effectivement un régime pour faire plaisir à son entourage, sa motivation ne viendrait pas d’elle. Sa motivation serait donc extrinsèque : elle dépendrait d’une récompense, celle de faire plaisir à ses proches. Or ce type de motivation est loin d’être le moyen le plus efficace de réussir ce que l’on entreprend.

Afin de pouvoir mettre toutes les chances de son côté, il est important de se fixer des objectifs qui sont importants pour soi-même. En reprenant l’exemple ci-dessus, une personne désirant perdre du poids car elle est convaincue que cela l’aiderait à se sentir mieux, indépendamment de l’avis des autres, aurait beaucoup plus de chance de réussir sa démarche. Ce type de motivation basée sur ses propres envies, appelée intrinsèque, est en effet beaucoup plus puissant que tout autre facteur externe.

C’est pourquoi se fixer des objectifs en rapport avec ce que l’on souhaite réellement accomplir pourra grandement vous aider à ne pas succomber à la procrastination.

Une fois cet objectif fixé et votre plan d’action défini, vous pourrez utiliser ces deux outils pour faciliter la mise en placer de votre projet :

  • La visualisation : il s’agit d’une forme de méditation. Cela consiste à se voir réussir ce que l’on souhaite accomplir dans sa journée. Par exemple, il est possible tous les matins, avant de débuter sa journée, de prendre 5min pour se poser dans le calme, afin de visualiser l’accomplissement des tâches que nous nous sommes fixées de réaliser dans la journée.
  • L’écriture de vos objectifs : cela peut paraître bizarre, mais le simple fait de coucher vos objectifs sur le papier renforcera votre désir de les accomplir. En prenant le temps par exemple d’écrire tous les matins vos objectifs sur un bloc pendant 5min, il vous sera beaucoup plus difficile de renoncer consciemment à votre projet.
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C’est comme si, en quelque sorte, vous passiez un contrat avec vous-même.

3. La création d’une habitude : un moyen sûr d’empêcher la procrastination

« La motivation vous sert de départ. L’habitude vous fait continuer » Cette citation de Jim Ryun illustre parfaitement la réalité. En effet, on se sent généralement enthousiaste voire excité à l’idée de mettre en place quelque chose de nouveau. Mais c’est bel et bien la création d’une habitude qui nous permet de maintenir ce changement sur le long terme.

Selon Hal Elrod, l’auteur du livre Miracle Morning, il faut en moyenne 30 jours d’application quotidienne d’une tâche pour que la réalisation de celle-ci devienne une habitude.

Cependant, avant d’arriver à ce stade, il précise qu’il sera capital de prendre conscience que cela sera dur et nécessitera de la volonté pour s’y tenir quotidiennement.

Malheureusement, la plupart des gens abandonnent avant de créer une habitude car ils se rendent compte qu’il est difficile de changer ses habitudes. Ils oublient alors leur objectif sur le long terme, préférant se privilégier dans le confort de ce qu’ils font actuellement.

Beaucoup se disent : « Si je dois m’imposer cela tous les jours, autant abandonner tout de suite ». Sauf que la réalité est tout autre : la difficulté n’est que temporaire. En effet, il faut accepter que cela soit dur au début pour pouvoir laisser le temps à votre corps d’accepter cette nouvelle habitude.

Hal Elrod décompose d’ailleurs le processus de création d’une habitude en 3 phases :

  • Jour 1 à 10 : La phase qu’il qualifie « d’insupportable », où le corps va résister à ce changement. C’est durant ces 1ers jours qu’il faudra faire preuve de rigueur et de discipline, de garder en tête que c’est le prix à payer pour réussir. Pour y parvenir plus facilement, n’hésitez pas à vous servir des vous servir des étapes décrites précédemment.
  • Jour 11 à 20 : La deuxième phase sera plus facile à supporter. Vous ne considérerez plus la situation comme insupportable mais seulement désagréable. Il vous faudra rester vigilant, mais la tentation de reprendre vos anciennes habitudes sera de moins en moins grande.
  • Jour 21 à 30 : La phase que l’auteur qualifie « d’irrésistible ». C’est avec elle que vous commencerez à ressentir les bienfaits du changement et la fierté d’être parvenu jusque-là. Il s’agit d’un moment très important où il ne vous faudra pas vous relâcher. C’est en effet durant cette phase que vous pourrez enfin associer votre nouvelle habitude à du plaisir plutôt que de la souffrance.

Conclusion

Bien qu’il soit dans la nature humaine de procrastiner, nous espérons que vous avez désormais pris conscience que cela ne constitue pas une fatalité pour autant.

Certaines techniques comme la planification, la fixation d’objectifs et le processus de création d’une habitude pourront effectivement vous aider à réaliser les changements que vous souhaiteriez pouvoir accomplir.

Vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour vous lancer. Il ne tient qu’à vous d’en finir avec la procrastination !

Prenez soin de vous et devenez acteurs de votre santé.

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