À la lecture des nombreux articles parus sur Réussite Personnelle, il est évident que certains termes, certains constats, peuvent perdre en portée intrinsèque à mesure que nous les utilisons sans en expliquer le sens premier et leurs conséquences sur notre quotidien.
C’est le cas du système de valeurs qui gouverne chacun de nos choix, chacune de nos envies et concourt à la définition de nos objectifs de vie.
Comme vous le savez, ce dernier n’est ni neutre ni dépourvu d’influences extérieures.
Chacun se construit, développe ses croyances, ses peurs, ses convictions et ses principes sur son expérience personnelle et selon son propre vécu.
Une telle affirmation nous pousse à réfléchir sur les grands traits de notre caractère, en ce que notre personnalité se doit de se fondre dans le moule de la bienséance et du respect de chacun.
Mais comment alors faire la part des choses entre affirmation personnelle et liberté d’autrui ?
Jusqu’à quel point faut-il axer sa vision de notre relationnel sur ce fameux système de valeurs ? Peut-on lui faire des entorses ?
Comment évolue-t-il ? Est-il normal de ne pas parvenir à se départir de certains réflexes malgré une volonté manifeste de changement ?
Autant de questions auxquelles nous tenterons ensemble de fournir des éléments d’explication afin de mieux cerner ce qu’est, dans l’absolu, la psychologie personnelle et d’en délimiter les contours.
Après tout, l’Homme ne peut dévoiler son potentiel qu’au contact des membres de son environnement… d’où l’importance de faire coïncider son système de valeurs avec l’intérêt général (ou en tout cas de ne pas objectivement s’ériger contre celui-ci).
C’est donc l’angle d’attaque de la production du jour : laissons de côté les conseils et autres astuces menant à l’épanouissement personnel pour faire dans l’explicatif, la mise à plat.
Contenu de l'article :
1. Système de valeurs et poids du passé
La première des constatations à mettre en avant lorsqu’on évoque la formation de l’individu et la maturation à travers le temps de son système de valeurs, c’est bien évidemment l’impact de son parcours personnel et des épreuves qu’il a dû traverser.
À ce titre, on dénote très facilement des différences dans la manière de parler, de penser, de réagir voire même de s’habiller, de s’alimenter ou d’orienter sa foi (quelle que soit la religion alors considérée) de personnalités ayant connu des époques différentes.
Il est vraisemblable que votre mode de pensée s’éloigne de celui de vos parents et encore plus de celui de vos grands-parents… tout comme vos enfants fabriqueront leur propre système de valeurs.
À titre personnel, j’ai noté ces mêmes écarts au niveau familial.
Mes grands-parents ayant connu l’occupation et la Résistance (avec tout ce que cela implique au niveau du quotidien, comme le rationnement extrême de la nourriture, le manque, la pauvreté…), leur vision des choses était largement influencée par cette période noire de notre Histoire.
Partage, grande importance accordée à la solidarité, reconnaissance de la chance d’être vivant et bien portant, autre regard sur l’amitié (il est clair qu’on ne perçoit pas l’échange de la même manière quand nos amis risquent, tout comme nous, de perdre la vie à chaque instant), refus du matérialisme… sont alors quelques-unes des différences majeures avec la mentalité contemporaine.
Voilà qui semble entrer en contradiction avec les croyances plus récentes de mes parents, influencées quant à elles par d’autres contextes comme Mai 68 ou le développement exponentiel de la technologie, maintenant partie prenante de notre réalité.
Le premier constat, c’est évidemment que notre système de valeurs se base sur notre propre perception d’un environnement spécifique (géographique) et d’une époque particulière.
Si cette affirmation relève de l’évidence, elle permet aussi de mieux comprendre nos réactions, celles de nos interlocuteurs, et leurs fondements concrets.
Le plus paradoxal dans la formation d’un système de valeurs personnel, c’est que la portée de ce dernier dépend en grande partie de facteurs qui nous sont extérieurs et que nous ne maîtrisons pas : climat familial et scolaire, lieu de naissance, éducation reçue…
Le passé est l’un des poids les plus importants : il fait le lien entre notre manière de percevoir les choses à un instant T et l’explication d’un tel réflexe…
De quoi finir par se demander si la liberté intellectuelle est un mythe, éclipsé par une adaptation nécessaire à une société formatant ses membres dans le but de les faire cohabiter.
2. Système de valeurs et objectivité
C’est bien sûr à travers le débat sur la faculté individuelle à renforcer sa psychologie, que notre discussion du jour prendra toute sa valeur.
Statuer que l’Homme est victime de son système de valeurs, sans pouvoir faire évoluer ce dernier, serait criminel, en ce que l’on trouverait là des justifications, des excuses à des comportements outrepassant l’intérêt personnel au profit de la démonstration d’un certain pouvoir et d’une volonté dominatrice.
Si on imagine bien qu’en tant de guerre par exemple, ôter la vie d’une personne pour sauver la sienne n’a pas la même résonance qu’un véritable meurtre de sang-froid commis dans les rues d’une agglomération sécurisée, cela n’empêche pas de se concentrer sur les répercussions psychologiques de nos actions.
En réalité, l’acceptation collective ne peut servir de filet à la découverte des facettes les plus sombres de notre système de valeurs.
La nature (ou Dieu selon justement nos croyances personnelles) nous a dotés d’un sens de la réflexion et d’une logique efficace…
Il nous revient donc de les aiguiser pour ne pas tomber dans le déni et le refus de l’interaction sociale, qui comme nous l’avons déjà statué, est un élément primordial dans l’apparition des conditions sine qua non au bonheur.
De manière personnelle, il nous est possible de nous pencher sur nos réflexes, de les interpréter et bien évidemment de les minimiser (s’ils sont néfastes) ou au contraire de les favoriser.
S’il paraît impossible de mener ce genre de raisonnement sur le fait (difficile d’être objectif en plein milieu d’un conflit ou lors de la mise en lumière d’une attitude manipulatrice), rien ne nous empêche d’y revenir après coup, pour évaluer nos réactions et comprendre comment notre système de valeurs impacte notre vision des échanges relationnels.
Nous sommes certes influencés, mais pas au point d’agir aveuglément sans être capables de faire preuve d’objectivité ou d’assumer les conséquences de nos actes.
Notre système de valeurs guide nos pas, mais ne peut aucunement justifier le fait de franchir certaines limites, reconnues comme « illégales » ou allant contre le respect d’autrui, surtout à une époque où violence et autres délits semblent pouvoir être évités et sont encadrés par des institutions ayant pour rôle d’assurer le fonctionnement de la société telle que nous la connaissons.
3. Système de valeurs : les clés d’un relationnel apaisé
Outre le caractère institutionnel du cadre de notre réflexion (lois, règlements et attentes collectives), c’est aussi à travers notre ressenti que notre système de valeurs se construit, évolue, et finit par influencer la moindre de nos actions.
Chacune des épreuves traversées façonne notre psychologie et trouve une réponse découlant de notre vécu.
Si l’aspect « incontrôlable » de ce qui apparaît alors comme un réflexe peut être envisagé, il ne doit pas servir d’excuse.
Ce n’est pas parce qu’on a connu la misère, la maltraitance, le deuil ou l’abandon qu’on peut se sentir en droit de s’ériger contre tout individu exerçant sa liberté de parole ou matérialisant sa volonté d’affirmation personnelle.
Certaines idéologies doivent faire partie intégrante de notre psychologie, de ce fameux système de valeurs, si nous voulons nous épanouir au contact d’autrui.
Parmi elles, le respect est évidemment primordial.
Et si sa portée est discutable, il n’en est pas moins vrai que le fait de se montrer méfiant et agressif de manière perpétuelle ne peut mener qu’à une tendance à s’ériger en victime et à broyer du noir.
L’ouverture d’esprit, c’est aussi une capacité à comprendre que si notre système de valeurs nous influence, cela est aussi vrai pour nos interlocuteurs.
Sans connaître leur construction personnelle, leur mode de pensée, il paraît alors impossible de les juger, même si cette réalité est dans les faits, difficile à accepter.
Pour édifier les bases d’un relationnel efficace, il semblerait donc qu’il faille prendre sur soi, jusqu’à ce que le dialogue vis-à-vis des valeurs communes s’instaure.
Après tout, chaque personne est libre de penser, dire ou faire ce qu’elle veut (à condition que cela reste dans le cadre de la légalité et de la bienséance), et ce même si un conflit avec votre propre système de valeurs est mis en relief.
Voilà qui à l’air simple… mais qui demande des efforts encore trop souvent absents.
Combien de personnes se déchirent pour des croyances divergentes ?
Combien d’individus voient leur vie dévastée de par le simple fait d’adopter un système de valeurs contraire à celui d’une autre population ou d’un autre individu?
Une réflexion qui comme vous vous en doutez, mériterait d’être menée en profondeur.
Quoi qu’il en soit, j’espère que cette production aura eu le mérite de vous faire réfléchir quant aux implications et aux conséquences de l’adoption d’un système de valeurs particulier.
Et n’oublions pas, chacun est libre de formuler son opinion comme il le veut, à condition que le moyen utilisé ne relève pas de la coercition.
Sur ce, je vous abandonne, et vous souhaite une très bonne visite sur Réussite Personnelle !
À bientôt !
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