« Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », « c’est dans l’échec que l’on apprend »… ces affirmations, si elles sont vérifiables, ne sont pas si simples à appréhender dans un quotidien qui peut parfois prendre l’allure d’un long tunnel sans fin, d’une épreuve permanente.
Alors que nos réflexions tendent à mettre en lumière les mécanismes et autres dispositions psychologiques à l’œuvre afin de renforcer notre motivation, notre efficacité et de tirer les leçons de nos expériences, il faut bien avouer que la réalité de terrain n’est pas toujours aussi rose au moment de traverser des moments difficiles.
On se sent parfois noyé(e), abandonné(e) en eaux troubles, comme si la Terre entière nous en voulait ou souhaitait nous voir sombrer sous le poids de la contrainte.
L’objectivité, absente lors de l’adoption de ce type de raisonnement, n’entre même pas en ligne de compte : nous savons que nous exagérons, mais ne pouvons nous départir du sentiment d’injustice, de profond désarroi.
Pour notre environnement, le fait de se recroqueviller sur soi-même, de chercher à s’isoler pour reprendre le contrôle de soi semble être une preuve d’un manque de confiance et d’estime personnelle.
Au point souvent que les personnes semblant traverser des moments difficiles soient laissées de côté, presque ignorées.
Individualisme exacerbé ? Manque d’implication de la part des personnes côtoyées ? La raison n’importe pas vraiment…
À ce stade, nous n’avons pas le choix : il nous faut trouver la force d’avancer, de s’en sortir et surtout d’évoluer.
La nature même des ennuis rencontrés n’entre pas en ligne de compte.
Il faut savoir s’armer pour y faire face, pour éviter toute répercussion sur notre bien-être.
Dès aujourd’hui, nous devons apprendre à réfuter l’état dépressif et à bâtir notre bonheur sur les ruines de nos expériences négatives.
Pour ce faire, une question subsiste : comment formuler concrètement ce désir d’évolution ? Comment parvenir à traverser sereinement des moments difficiles ?
Contenu de l'article :
1. Traverser des moments difficiles : le principe de cloisonnement
Rupture amoureuse, licenciement, contraintes financières, troubles juridiques… les sources de désagrégation de notre joie de vivre sont aussi multiples que diverses.
Pourtant, et aussi surprenant que cela puisse paraître, certains outils peuvent nous permettre de reconstruire une psychologie apaisée, quels que soient les obstacles rencontrés.
Bien évidemment, la portée de nos réflexions différera selon la gravité des faits et la perception que nous en avons, mais cela ne doit pas nous empêcher de nous ériger contre le raz de marée qui semble vouloir tout emporter sur son passage.
Le principe de cloisonnement, facile à appréhender, est l’un de ces mécanismes qui peuvent nous permettre de traverser des moments difficiles, de par la dimension objective et concrète qu’il sous-tend.
D’une manière très simple, il nous revient alors de formuler un questionnement personnel s’attachant à délimiter les domaines de notre vie effectivement affectés par nos troubles passagers.
Et si le lectorat de Réussite Personnelle est maintenant conscient de l’efficacité du listing (raisonnement retranscrit sur papier ou fichier Word), il sait qu’une fois encore, ce recours sera précieux.
Traverser des moments difficiles ne signifie pas que l’entièreté de notre personnalité doive être ravagée par ces aléas.
Ainsi, si sombrer dans la déprime après une rupture amoureuse est compréhensible, cela reste contradictoire.
Pourquoi en faire une cause de destruction du lien social ?
Pourquoi laisser cet état émotionnel affecter notre rendement professionnel ou limiter notre tendance à vouloir nous épanouir en multipliant les activités, alors même que le reste de notre environnement n’est pas concerné par un événement relevant strictement du domaine sentimental privé ?
Une remise en question somme toute simple, mais qui permet de réaliser que nous avons souvent le réflexe de nous poser en victimes, de vouloir ériger la souffrance en un faire-valoir ayant pour objectif de nous faire gagner en légitimité de par l’empathie provoquée.
Ce qu’il nous faut comprendre, c’est que les autres individus étant en dehors du champ des conséquences de nos problèmes, leur acceptation de la complainte sera nécessairement limitée dans le temps.
Notre deuil, s’il peut être partagé lors de son apparition avec nos amis et autres proches, devra malgré tout être rapidement mis de côté lors des interactions quotidiennes, pour ne pas créer de décalage et nous relayer au rang de « poison » de l’entente cordiale prédominante dans notre milieu.
C’est bien normal d’ailleurs : pourriez-vous vous imaginer servir de béquille, de motivateur, de pilier à une personne constamment en recherche d’appréciation et d’attention ?
Un certain temps peut être, avant de commencer à penser que l’égocentrisme domine la psychologie de cette dernière, ne laissant aucune place à la réalité de l’échange social épanouissant.
Pour traverser des moments difficiles, il apparaît donc que notre capacité à séparer les différents domaines de notre existence soit une priorité pour éviter de faire de l’isolement, une réalité de plus en plus concrète.
2. Traverser des moments difficiles : réfuter le doute quant à son potentiel
Le fait de se retrouver en position délicate, de faire face à des obstacles majeurs, des échecs ou des désillusions entraîne souvent le développement d’une vision impitoyable de sa propre personnalité.
On se pense en dessous de tout, inutile, incapable, quand on doit traverser des moments difficiles.
Pourtant, l’échec est une notion naturelle, un phénomène que TOUT LE MONDE rencontre, que ce dernier soit ouvertement admis ou secrètement dissimulé.
Lorsqu’on se voit forcé(e) de traverser des moments difficiles, les notions d’évolution personnelle, de construction dans le temps et d’objectifs se flouent.
On parvient difficilement à prendre conscience du chemin parcouru, ne s’intéressant qu’aux effets matériels de la déconvenue temporaire subie.
À l’image d’un sportif de haut niveau, il nous faut comprendre que seuls l’entraînement et l’acceptation de notre capacité à réaliser de grandes choses peuvent nous permettre de lutter contre des situations problématiques, sans s’éloigner d’un état d’esprit apaisé et serein.
C’est l’expérience qui nous forme, nous façonne, de manière à nous préparer à affronter des événements qui pourraient se répéter.
Notre responsabilité ne peut être engagée à chaque erreur, sans quoi nous ne serions destinés qu’à une interminable descente aux enfers.
Traverser des moments difficiles, c’est aussi accepter de passer dans l’œil du cyclone pour en sortir grandi(e), plus fort(e), et plus apte à s’épanouir.
Une lapalissade de circonstance statuerait alors que le fait de relever les challenges du quotidien nous permet de mieux apprécier les petits moments de bonheur que nous pouvons identifier tout au long de notre parcours personnel.
Le plus important en cas de souffrance et de sentiment persistant d’injustice pouvant avoir des répercussions sur l’ensemble de votre psychologie, c’est de se focaliser sur ce que vous avez déjà accompli.
On vous a quitté après 5 ans de relation ?
C’est nécessairement douloureux… mais chercher la signification objective d’une telle situation peut aussi amener à ne pas perdre toute confiance en soi.
Après tout, cela signifie que vous avez su maintenir une vie de couple, atteindre des objectifs communs, tirer votre épingle du jeu (au moment du processus de séduction) et finalement enrichir votre existence pendant cette période, non ?
Et ça, personne ne peut vous le retirer, quelles que soient les évolutions de votre situation actuelle.
Vous avez échoué à un examen ?
Dur… mais là encore, la réalité est telle que vous avez suivi un apprentissage, que vous avez soumis votre psychologie à la contrainte afin d’emmagasiner du savoir et d’améliorer votre potentiel intrinsèque.
De quoi réfléchir sur la véritable portée du mal ressenti et retrouver un état d’esprit adéquat afin de traverser des moments difficiles, sans sombrer dans la dépression ou la remise en cause excessive.
3. Traverser des moments difficiles : quand l’ego prend le relais du pessimisme
Si vous suivez les publications de Réussite Personnelle, vous vous doutez que c’est ici la partie qui me tient le plus à cœur.
Pour ce qui est de traverser des moments difficiles, croyez-moi, j’ai donné.
Au point d’être passé à deux doigts de voir les pouvoirs publics me retirer de ma famille pour me faire adopter.
Tout jeune, mon cadre de vie était délétère.
Jamais au centre de l’attention, j’étais pratiquement considéré comme un moins que rien, jusqu’à ce que mon nom commence à apparaître de plus en plus fréquemment sur internet et que j’ai l’opportunité d’écrire un livre maintenant vendu en magasin.
À partir de ce moment, les choses ont évolué.
Si je vous parle de cela, ce n’est évidemment pas pour axer le raisonnement sur mon cas particulier, mais bien pour mettre en lumière le pouvoir de notre psychologie, la force qui réside en chacun de nous et qui semble fondre comme neige au soleil quand on doit traverser des moments difficiles.
La fierté personnelle, l’ego, la volonté de s’affirmer contre vents et marées sont des armes à la portée incommensurable.
Dites-vous bien que si vous ne croyez pas en vous-même, personne ne le fera à votre place.
Vous devez vous convaincre que vous êtes capable de tout, et agir en ce sens.
L’échec n’a pas d’importance, en ce qu’il prépare le terrain à la matérialisation d’une réussite concrète et réelle dans le futur.
Ce que j’ai cultivé, c’est ce désir d’accomplir tout ce qui est possible, de me battre pour démontrer à ceux qui m’avaient enterré avant même que j’aie pu faire mes preuves, de quoi je suis capable.
C’est vrai que le fondement de telles dispositions psychologiques peut paraître quelque peu négatif, stimulant des mécanismes comme la « revanche »…
Mais la motivation ainsi mise à nue est réelle et l’énergie dégagée peut ensuite être redirigée vers un nouvel objectif, toujours pus important : partir en quête de son propre bonheur.
En cours de route, j’ai abandonné l’amertume.
Je suis presque « heureux » d’avoir dû traverser des moments difficiles pour en arriver où j’en suis aujourd’hui.
Cela m’a préparé, blindé, renforcé pour affronter les vicissitudes d’une vie qui est aujourd’hui, nettement plus clémente avec moi.
Sans doute un des effets de la persistance et du cloisonnement abordé plus haut.
Quoi qu’il en soit, il est certain que le fait de traverser des moments difficiles trouble notre définition personnelle.
Nous pouvons perdre nos repères, avoir l’impression que le sort s’acharne… Mais cela signifie-t-il qu’il faille abandonner le navire et le laisser sombrer ?
Vous seul(e) avez la réponse !
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À bientôt !
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