Tout savoir sur la formation kinésithérapie


Zoom sur le métier de kiné

Le masseur kinésithérapeute, aussi connu sous le nom de kiné, est un professionnel de la santé qui intervient à la suite d’une prescription médicale. Il met en œuvre des techniques manuelles ou instrumentales pour favoriser la guérison et l’amélioration des capacités fonctionnelles de ses patients.

Grâce au diagnostic établi par un médecin et à l’aide des radiographies et de ses propres observations cliniques, le kiné détermine le traitement à appliquer. Ses outils de prédilection incluent les massages, des exercices et mouvements spécifiques réalisés sous sa supervision. Le travail se fait sur la durée pour permettre de corriger progressivement les mauvaises attitudes ou habitudes adoptées par le patient.

L’ultime objectif du kinésithérapeute, c’est d’atténuer, voire carrément supprimer la douleur. Si les affections prises en charge sont souvent bénignes (lombalgies, torticolis, entorses…), il traite également les traumatismes dus à des accidents et les conséquences du vieillissement.

Toujours à l’écoute de son patient, il palpe, masse et remodèle les muscles avec la force nécessaire appropriée à chaque cas. Crèmes et onguents, chaleur, froid, électricité… Rien n’échappe à l’arsenal bien fourni du kiné !

Il n’hésite pas non plus à donner des conseils au patient pour qu’il puisse mener une auto-rééducation et éviter de retomber dans les mêmes difficultés à l’avenir.

Par ailleurs, on retrouve fréquemment les kinés dans le domaine sportif en cas de traumatismes musculaires, par exemple, (remise en forme, relaxation, massage) et en thalassothérapie (balnéothérapie, hydrothérapie…).

Quand on est kiné on a le choix d’exercer en libéral, souvent privilégié par la majorité des diplômés, seul ou avec des associés dans un cabinet. Pour s’installer, il vaut mieux fuir les régions saturées comme l’Île de France ou le Sud et opter pour des zones plutôt rurales. Sinon, le métier offre la possibilité d’intégrer des hôpitaux, centres de rééducation fonctionnelle, maisons de retraite ou EHPAD, et établissements thermaux, où le kiné travaille en synergie avec une équipe interprofessionnelle.

Un dernier conseil : pour être kiné, il convient d’avoir une bonne résistance physique car ils passent le plus clair de leur temps debout et accomplissent des efforts physiques non négligeables.

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En route pour devenir kinésithérapeute : études et formation au programme

Vous rêvez de devenir masseur-kinésithérapeute ? Alors, il vous faudra faire une formation kinésithérapie, et obtenir le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.

Mais avant de vous lancer, sachez que le parcours est long et exigeant : il dure 5 ans en tout, avec une année de sélection suivie de 4 ans de formation en IFMK (Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie). Sans oublier que le coût des études peut varier en fonction du statut de l’établissement (public, privé à but non lucratif, privé à but lucratif). Ainsi, les frais de scolarité dans un IFMK privé à but lucratif peuvent grimper jusqu’à 10.000 € par an ! Cela dit, bonne nouvelle : les IFMK ont maintenant tous des frais de scolarité similaires. Envie de savoir où se trouvent les IFMK en France ? Jetez un œil à la carte sur le site de la FNEK et de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes.

Alors, comment entrer en IFMK ? Voici les différentes options :

  • Le parcours spécifique « accès santé » (PASS)
  • La L1 en licence avec option « accès santé en kinésithérapie »
  • La L1 en licence de biologie et STAPS

Attention, les places en IFMK sont chères : leur nombre est fixé par arrêté chaque année.

Quant à la formation en IFMK, elle se déroule sur 2 cycles de 2 ans chacun. Le premier cycle aborde les fondamentaux de la kinésithérapie et d’autres savoirs transversaux (anglais, méthodologie…), tandis que le second s’applique à approfondir ces acquis et préparer à l’exercice professionnel.

Mais il y a aussi des exceptions ! Par exemple :

  • Les personnes ayant déjà obtenu certains diplômes du secteur de la santé (infirmier, pédicure-podologue, ergothérapeute, psychomotricien…), une licence dans les domaines sciences, technologies, santé, une licence STAPS ou un master peuvent intégrer la formation en masso-kinésithérapie par voie passerelle (dispense de suivi et de validation de certains enseignements). La sélection se fait sur dossier et entretien avec l’IFMK.
  • Les sportifs de haut niveau ayant validé une première année universitaire peuvent également tenter leur chance en candidatant pour intégrer la première année de formation.
  • Enfin, les personnes en situation de handicap visuel ont la possibilité de suivre une année spécifique pour faciliter leur accès à la formation menant au diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute.

Voilà, vous savez tout ou presque ! Alors, prêt(e) à relever le défi et à embrasser la passionnante carrière de kinésithérapeute ?

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Salaires des kinés, ça donne quoi ?

Alors, si vous êtes curieux de savoir combien gagne un masseur kinésithérapeute, sachez que ça dépend énormément de son expérience et de son statut. Eh oui, rien n’est simple !

Prenons par exemple la fonction publique hospitalière :

  • Un masseur kinésithérapeute classe normale peut toucher entre 2 046 € et 3 501 € brut mensuel, pas mal non ?
  • Tandis qu’un masseur kinésithérapeute classe supérieure se situe entre 2 260 € et 3 705 € brut mensuel. Rien à dire, ça se tient !

(source : physiotutors)

Mais attention, si notre cher kiné préfère se lancer en libéral, là, c’est une autre histoire. Ses revenus vont dépendre de sa clientèle et du bouche-à-oreille. Un jeune kiné qui débute doit investir dans du bon matériel et ça coûte un bras (jeu de mots volontaire 😉), mais au final, ça vaut le coup, car il peut espérer gagner correctement sa vie.

Donc voilà, maintenant, vous êtes incollables sur les salaires des kinés !

Les aventures d’une carrière en constante évolution

Imagine-toi bosser dans un hôpital, avec déjà quatre belles années d’expérience à ton actif en tant que masseur-kinésithérapeute. Eh bien, figure-toi qu’à ce stade, tu peux te lancer dans l’ascension vers des sommets encore plus gratifiants! En effet, tu as la possibilité de préparer en seulement un an le prestigieux diplôme de cadre de santé, ou si tu préfères, sur deux ans, celui de directeur de soins.

Tu te demandes peut-être « et ensuite, quoi de neuf? ». Grâce à cette formation, tu pourras conquérir des postes d’encadrement dans un service hospitalier, ou bien te montrer les ficelles du métier en tant que formateur auprès des étudiants en devenir. Pas mal, hein ?

Mais ce n’est pas tout ! La diversité des chemins à explorer est tout simplement bluffante: tu peux te spécialiser dans des domaines aussi variés que le sport, la rhumatologie ou encore la kinésithérapie respiratoire. Tenez-vous bien, il y a même une branche dédiée à la kinésithérapie équine !

Et puis, si l’ostéopathie t’appelle, sache qu’en tant que kinésithérapeute, tu bénéficies d’un sacré coup de pouce. Eh oui, tu disposes de dispenses de formations pour passer le DO, ce qui réduit ton parcours de 4860 à 1900 heures de formation seulement! Pas mal comme raccourci, non ?

Alors, prêt à embarquer pour l’épopée de ta vie professionnelle et à voguer vers de nouveaux horizons ?

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