La résilience psychologique : que faut-il retenir de cette notion ?


La résilience psychologique est la capacité d’un individu à se remettre de ses traumatismes. Cette potentialité est considérée comme un trait de personnalité qui peut être développé et amélioré au fil du temps grâce à des facteurs bien précis. Découvrez dans cet article comment ces facteurs peuvent aider à se remettre d’un traumatisme.

Boris Cyrulnik : un expert francophone qui a longuement étudié la question

De nombreux experts ont longtemps cherché des solutions thérapeutiques pour aider les personnes souffrantes d’un traumatisme sévère à se relever et se reconstruire d’une façon socialement acceptable. Comme vous pouvez vous douter, plusieurs théories ont été développées, mais très peu ont réellement montré leur efficacité.

Parmi ces quelques rares théories, on retrouve notamment celles du neuropsychiatre français Boris Cyrulnik. En effet, ses cours sur la résilience psychologique ont attiré l’attention de nombreux autres professionnels dans le domaine. Ce succès peut s’expliquer notamment par sa propre expérience de la Shoah et de la perte de sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cyrulnik a travaillé durant des années pour comprendre comment les gens peuvent surmonter des traumatismes et les utiliser comme des opportunités pour grandir et se développer. Selon lui, il existe quelques éléments clés qui influencent fortement ce processus de guérison qu’est la résilience psychologique.

Les principaux facteurs de la résilience psychologique

La résilience est un processus complexe qui implique la mobilisation de ressources internes et externes pour surmonter une situation difficile à l’instar d’un traumatisme sévère. Ainsi, les personnes résilientes ont la capacité de transformer leur douleur en une expérience d’apprentissage et de croissance personnelle. Grâce à leur expérience, ces personnes peuvent aider les autres qui traversent des difficultés similaires.

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La narration

Comme premier facteur de la résilience psychologique, Boris Cyrulnik souligne la narration. En effet, d’après les fruits de longues années de recherche, il admet que les histoires que nous racontons sur nous-mêmes et notre expérience peuvent fortement influencer notre capacité à faire face aux traumatismes. En d’autres termes, une personne souffrante d’un traumatisme et qui a du mal à raconter son histoire a très peu de chance de guérir de son mal. En revanche, la personne qui peut donner un sens à ses expériences difficiles a une meilleure chance de se rétablir.

La communauté

Pour Cyrulnik, la communauté joue un rôle prépondérant dans le processus de guérison d’une personne traumatisée. En effet, les personnes qui ont des liens forts avec leur communauté ont une meilleure capacité à se remettre des traumatismes. Cette communauté en question regroupe l’ensemble des personnes proches et ayant un lien émotionnel fort avec l’individu. C’est ce lien qui servira de soutien émotionnel pour la personne traumatisée et pourra donc accélérer son rétablissement.

L’espoir

Pour finir, Cyrulnik a également souligné l’importance de l’espoir dans la résilience. Pour l’expert, l’état d’esprit d’une personne malade impacte fortement sa vitesse de guérison. Dans un contexte de traumatisme, il soutient donc que les personnes qui croient en un avenir positif ont une meilleure chance de se rétablir après avoir subi un traumatisme. En outre, l’espoir peut être cultivé en trouvant des sources d’inspiration, en se concentrant sur les opportunités plutôt que sur les obstacles, et en apprenant à gérer le stress.

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