Surmonter l’échec : pourquoi est-ce si difficile ?


« La pire erreur n’est pas dans l’échec mais dans l’incapacité de dominer l’échec », François Mitterrand.

Voilà qui résume en une phrase la nécessité individuelle de ne pas s’arrêter au manque de réussite immédiate.

Si tout le monde s’accorde en effet à penser que l’échec est partie prenante du processus d’apprentissage et d’évolution, son apparition reste souvent dévastatrice.

Impossible d’ailleurs de s’en étonner.

Qui pourrait facilement fermer les yeux sur un désaveu matériel des efforts consentis pour atteindre un objectif ?

Qui n’est pas influencé par la remise en question de son potentiel et la piqûre de l’ego provoquée par une absence de résultats positifs?

C’est sans doute au niveau psychologique que l’affront est le plus grand : comment continuer notre quête vers l’épanouissement si l’on ne peut plus s’accorder une entière confiance ?

Ce sont toutes les fondations de l’estime de soi qui tremblent lorsqu’on affronte un échec, avec comme conséquences des comportements pouvant aller jusqu’à l’isolement volontaire et la perte du goût de la vie.

Les obstacles du quotidien peuvent parfois sembler infranchissables, poussant l’individu dans ses retranchements et affectant son état d’esprit sur le long terme.

Dans certains cas, tristesse et solitude deviennent même des réflexes, démontrant un besoin de reconstruction personnel, de remise à niveau avant de pouvoir recommencer à vivre.

C’est ce qu’on peut observer lors de ruptures amoureuses ou de licenciements, par exemple.

La notion d’échec tire toute sa complexité dans le fait que nous avons tendance à le prendre de manière personnel, comme s’il découlait d’une volonté extérieure de nous faire mal, de nous interdire le droit au bonheur.

Les sentiments d’injustice et de colère sont d’ailleurs là pour en témoigner.

Ce qu’il nous faut accepter donc, c’est de lâcher-prise, de s’éloigner de l’apparence de l’échec pour le transformer en élément concret à incorporer à une évolution plus large, dépassant le cadre matériel de notre existence.

Si remise en cause il doit y avoir, faisons en sorte qu’elle puisse nous apprendre quelque chose, ne serait-ce qu’en mettant en lumière les faiblesses et carences qu’il nous faudra combler.

1. Surmonter l’échec : le critère temporel

Quand on parle développement personnel, évolution personnelle ou quotidien, on s’attache à voir les choses en grand.

Et si l’instant présent est toujours le plus important, rien ne nous empêche d’analyser nos actions sous l’angle de leurs conséquences potentielles ou de réfléchir à leur motivation.

Chaque individu poursuit ses propres objectifs, assure sa propre adaptation à son milieu.

Il n’en reste pas moins soumis à des facteurs indépendants de sa volonté.

Ce qu’on appelle les aléas d’un environnement, ce sont tous ces évènements ponctuels qui apparaissent sur votre chemin vers l’épanouissement personnel.

Le fait de trébucher à un instant T signifie-t-il que vous ne soyez pas apte à continuer votre route sur le long terme ?

Rien n’est moins sûr.

L’échec, aussi impactant soit-il, n’est pas voué à durer dans le temps.

Il est un signal d’alarme permettant des réajustements dans son quotidien.

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Ce qui le rend incroyablement pesant, c’est l’illusion de régression qu’il stimule.

Mais comme chacun sait, cette dernière s’évapore avec le temps, à condition d’accepter son ressenti.

Car c’est sans doute cela le premier moyen de relativiser l’échec : l’accepter.

Nous avons tous le droit de faiblir, de rencontrer des situations problématiques et d’en pâtir, c’est totalement naturel.

Ce sont en revanche le déni, le refus de partage et l’intériorisation qui présentent le danger de ne jamais vraiment permettre à l’individu de cicatriser d’un manque de réussite.

Cacher sa douleur, se trouver des excuses et finir par s’enterrer en refusant toute objectivité ne peut qu’agir négativement sur la motivation et la volonté d’affirmation personnelle.

Notez aussi que de regarder son mal-être droit dans les yeux ne procure pas une autorisation pour se lamenter sur son sort, mais offre un moyen d’assumer ses choix et d’en tirer les enseignements qui s’imposent.

Bien évidemment, l’échec pousse à adopter une vision des moins optimistes du futur.

Si l’on a échoué, pourquoi cela changerait-il ?

Et bien justement car la personne qui saisira la prochaine opportunité similaire ne sera plus exactement la même, ayant mieux identifié l’obstacle qui lui fait face et étant passée par un raisonnement constructif l’amenant à comprendre ses erreurs passées.

Alors un conseil, la prochaine fois que vous rencontrerez l’échec, quelle que soit la situation, demandez-vous si cela aura un impact sur votre vie dans 5, 10 ou 15 ans

Peut-être comprendrez-vous alors qu’on accorde souvent trop d’importance à des paramètres pouvant s’avérer minimes sur le long terme.

2. Surmonter l’échec : la question de la recherche d’évolution

Comme nous l’observons souvent quand il s’agit de faire face à nos émotions, c’est que tout est question de perception.

La manière dont nous accueillons et laissons s’exprimer nos ressentis diffère selon notre état d’esprit et notre capacité à objectivement analyser ce à quoi nous sommes confrontés.

À ce titre, l’échec peut lui aussi être considéré avec plus de recul et moins d’a priori négatifs.

En y réfléchissant, si échec il y a, c’est déjà qu’une entreprise était en préparation.

Si la réalisation n’a pas été couronnée de succès, cela ne signifie en rien que nous n’avons pas enrichi nos connaissances et renforcé notre psychologie au contact de l’adversité.

Après tout, si la victoire est belle, c’est aussi parce qu’elle n’est pas évidente à obtenir.

Sachant cela, aiguiller consciemment sa réflexion sur les retombées positives de l’échec reste un procédé difficile.

Pour cela, nous devons nous poser quelques questions précises, qui faciliteront l’assimilation de ce qu’on peut tirer d’une telle situation.

Suis-je plus informé ?

Une situation d’échec amène forcément à réfléchir sur les conditions de la réalisation.

Quelle a été votre plus grosse difficulté ?

Que vous a-t-il manqué ?

Où se trouve le terrain propice à l’amélioration ?

De toute situation posant problème, on tire des informations cruciales.

C’est en se concentrant sur ces dernières qu’on s’immunise contre la récidive.

Dans quel sens avancer ?

À partir de la définition de la nature de vos manquements, vous pourrez analyser l’ampleur des efforts à réaliser pour ne plus commettre les mêmes erreurs.

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Libre à vous à ce moment d’opérer un rééquilibrage de votre quotidien afin de mieux vous préparer à affronter de nouveau ledit obstacle (en apportant un focus évident sur les domaines souffrant d’un manque).

À ce stade, vous aurez connaissance des informations décisives pour vous fixer de nouveaux objectifs à court et moyen terme, en vue de la construction de votre réussite future.

Puis-je commencer dès aujourd’hui ?

Dans la mesure du possible, il semble nécessaire à titre personnel de ne jamais baisser les bras devant un obstacle.

Un échec ne doit pas vous faire rebrousser chemin, cela reviendrait à refuser l’idée même d’évolution.

Quand on chute de cheval, il faut vite remonter en selle, sans quoi on gardera une image néfaste de ce traumatisme à vie.

Ainsi, une fois la nécessité et la portée de l’amélioration à stimuler définies, vous pourrez commencer la recherche des moyens matériels à votre disposition pour la mettre en place.

Vous avez échoué à un examen ? Sans doute devriez-vous appeler dès aujourd’hui un professeur particulier ou commander un nouveau cahier d’exercices.

Vous n’avez pas obtenu la promotion que vous désiriez tant ? Demandez une nouvelle formation pour combler les quelques lacunes qui vous séparent de votre objectif.

Quelle que soit la situation, l’échec peut toujours être assimilé à un nouveau départ, une sorte de bouton « reset », qui permet de clarifier la situation.

Ce retour sur terre n’est jamais agréable, mais il est nécessaire pour faire de nous ce que nous sommes : des personnes responsables de notre vie et capables de trouver le courage de poursuivre nos rêves.

Qu’en est-il pour vous ? Comment gérez-vous l’échec ? Avez-vous des exemples de ce qu’il vous a appris ? Vous avez la parole !

À bientôt !

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