La misogynie : enquête sur les fondements d’un réflexe coriace


Bonjour à tous !

Une fois n’est pas coutume, c’est à la suite d’une demande particulière adressée par une lectrice, que j’ai décidé de m’attaquer à un mythe qui, soyons honnêtes, reste l’un des fondements de notre société : la misogynie.

Et quoi de plus percutant en cette « journée de la Femme » !

Je tiens donc à remercier Chantal pour la suggestion, et vous incite, dans le cas où vous voudriez que vos sujets soient traités sur Réussite Personnelle, à utiliser le forum ou le formulaire de contact.

Inégalités salariales, perception sexuée de nos capacités (aussi bien sociales qu’intellectuelles), les vestiges de l’Histoire de l’Homme sont encore visibles dans notre environnement façonné par les conflits, la philosophie et les grandes théories (qu’elles soient économiques, politiques ou fonctionnelles).

À l’Antiquité déjà, la femme n’avait pour rôle que celui d’objet reproducteur.

La pensée, la créativité, l’effort physique, la guerre… n’étant réservés qu’à l’élite, la caste toute puissante des procréateurs.

Cette mentalité a traversé les siècles, presque intacte.

Jeanne d’Arc, les suffragettes ou Édith Cresson n’y changeront rien. Les habitudes ont la peau dure.

Mais alors pourquoi ? Que se cache-t-il derrière la misogynie ? Voilà un sujet qui je l’avoue reste problématique, notamment d’un point de vue de l’objectivité.

C’est donc le défi du jour : décrire un mode de pensée explicitement inégalitaire sans pour autant verser dans le féminisme outrancier ou son opposé.

1. La misogynie : un réflexe psychologique ?

Le premier point du raisonnement que j m’apprête à développer repose sur une affirmation en laquelle j’ose croire.

L’homme n’est pas par nature malfaisant ou conflictuel.

Le manque de reconnaissance accordée à la gent féminine reposerait alors plus sur un complexe, une volonté de s’ériger en tant que puissance, un enjeu de domination, plutôt que sur une « haine » viscérale.

À une époque où la compétition régit les rapports humains, il est alors parfois difficilement concevable pour ces derniers d’être mis sur un pied d’égalité avec des êtres considérés par leurs ancêtres comme « inférieurs », incapables d’occuper les mêmes fonctions, d’adopter les mêmes raisonnements.

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Bien évidemment, la réalité des faits érige la misogynie en un cruel manque de clairvoyance. Les femmes étant tout à fait capables de gérer les responsabilités qui leur incombent.

Elles en font d’ailleurs souvent plus que leurs alter ego masculins, satisfaisant à la vision moderne de la famille (et notamment aux tâches lui correspondant), toujours comprise comme relevant des « obligations » féminines… même si les choses tendent à évoluer, doucement.

Mais l’esprit de compétition, la fierté masculine est ainsi faite. Il est difficile de descendre de son soi-disant piédestal.

Elle est d’ailleurs matérialisée par l’écart effectif des salaires versés à postes équivalents.

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Alors oui, la misogynie est sans doute un refus de l’affirmation personnelle féminine, résidant aussi dans une incompréhension des sexes.

Les hommes et les femmes ne réagissent pas de la même manière.

Leurs valeurs et leurs systèmes de pensée diffèrent. Les femmes usant (à titre général) plutôt de leur sensibilité quand les hommes fonctionnent à l’instinct.

Cela suffit-il à légitimer la misogynie ? Non, bien évidemment.

Mais cela peut aider à sa compréhension, et éventuellement à son éradication.

Rien de bien nouveau sous le soleil : on a peur de ce qu’on ne connaît pas.

Les mouvements féministes, la libéralisation des mœurs, la nouvelle dimension du statut de la Femme dans notre société font évoluer les mentalités, mais provoquent aussi des levées de boucliers chez les plus traditionalistes.

De nombreux domaines, comme la séduction par exemple, s’appuient sur cette nouvelle image pour donner un peu plus de poids à la dimension conservatrice de la misogynie.

Machisme, notion de « domination sexuelle », dégradation de la décence (via les films pornos notamment)… ne sont que quelques exemples.

Si ce n’est évidemment pas toujours le cas, il paraît bien souvent utile de rappeler aux hommes que les femmes ne sont pas que de simples objets de désir ou des entités vouées à la servitude.

Bref, l’image glorifiée de l’Homme terrassant ses ennemis, renversant des montagnes et gravant son nom dans la roche pour l’éternité est malheureusement quelque chose qui reste sous-jacent à notre époque.

2. La misogynie : un paradoxe millénaire

C’est sans doute l’une des plus grandes incompréhensions qui résident dans les rapports humains lorsqu’on aborde le domaine relationnel.

L’Homme, se considérant souvent comme dominateur, adoptant des comportements faisant foi de sa supériorité jusqu’à parfois considérer la Femme comme un trophée, un insigne sur un tableau de chasse, semble malgré tout difficilement s’épanouir sans cette dernière.

Est-ce la une preuve de la complémentarité des sexes ?

Du fait que sans la Femme, apte à prendre sur elle et à user de psychologie, l’Homme ne bénéficierait pas de l’aura qu’il pense innée ?

Après tout, ne dit-on pas que derrière chaque grand homme se cache une femme, tapie dans l’ombre, et influençant ses choix ?

La Femme reste l’enjeu de batailles, les combats de coqs n’étant pas chose rare.

Étrange, pour une personnalité entrevue comme dominée, non ?

Il semblerait d’un point de vue psychologique que la féminité soit un catalyseur de la confiance en soi et de l’affirmation personnelle chez l’Homme.

Stabilité, tendresse, respect… autant de facteurs qui permettent de se sentir reconnu, apprécié à sa juste valeur.

Mais alors, pourquoi débattre de la nécessité qu’ont les femmes à bénéficier du même traitement ? La réponse à cette question, je ne l’ai pas.

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Elle est en chacun de nous. Dans les valeurs que nous intégrons.

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À une époque où la parité est évoquée et où le symbolisme de l’individu semble passer avant la classification sexuelle, il semble que la misogynie n’ait plus vraiment sa place dans une réflexion objective sur les rapports humains.

Elle s’amenuise d’ailleurs, en apparence tout du moins, et nous ne pouvons qu’en saluer les bienfaits.

3. Une misogynie « évolutive »

L’image de la femme au foyer, dont le seul rôle serait de nourrir la marmaille alors que son mari ramène le pain quotidien est clairement révolue.

Les femmes ont le droit de parole. Leur accès à l’emploi est lui aussi assuré (bien que des discriminations subsistent).

Impossible donc de ne pas faire évoluer la vision portée sur la Femme.

De nos jours, comme le dirait Chantal dans son email, la misogynie revêt la forme d’une « animosité latente et discrète » rendant les relations (notamment amoureuses) difficiles.

Qu’attendent les hommes ? Je pense que la réponse est assez simple, mais pas nécessairement avouable à haute voix, voire même inconsciente pour certains.

Le besoin de reconnaissance est sans doute la clé.

Et ce dernier entre en conflit avec la libéralisation féminine.

Reconnaissance sociale et professionnelle envers la gent féminine tendent en réalité à rendre les hommes jaloux, envieux.

Comment se sentir soutenu, mis en valeur, quand sa conjointe affiche ouvertement sa capacité à faire face aux mêmes obstacles, à remplir un rôle qui est traditionnellement dévolu au patriarche ?

Les hommes ne crient plus haut et fort que la Femme n’a pas sa place sur le marché du travail, qu’elle n’est pas productive ou qu’elle devrait rester à la maison.

Ce serait mal venu, surtout en période de crise économique.

Mais cette idée est malheureusement toujours présente. Les stéréotypes ne meurent jamais, c’est une triste réalité.

La misogynie ne semble rien de plus qu’une peur inavouée de voir l’image masculine altérée, de ne plus bénéficier de cet « avantage » psychologique.

Une certaine perte de contrôle en fait.

Comment prévenir la misogynie ?

Là encore, le terrain est miné.

Oser dire que de renforcer les signes d’attraction, de soutien et de respect envers vos conjoints est une solution envisageable, mesdames, m’attirerait sans doute les foudres des féministes… et ne pas le mentionner serait dommage.

En fait, tout dépend de la personne que vous avez en face de vous. Mais il n’est jamais inutile de rappeler que le dialogue est toujours une bonne base pour assainir les divergences de points de vue !

Et vous ? Faites-vous l’expérience de la misogynie au quotidien ? Comment y faites-vous face ? Comment se matérialise-t-elle ? Vos retours sont, comme toujours, les bienvenus !

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